Pour son deuxième 007, Mendes filme la peur, joue sur le poids des décors, sur le comportement des personnages et, surtout, renoue avec les discordances lumineuses de l’expressionnisme. Bond réinventé.
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Daniel Craig Sony Pictures Releasing GmbH
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Publié le 26 janvier 2025 à 17h13
Mis à jour le 21 mars 2025 à 14h18
Quand il a repris les rênes d’une saga languissante (dopée par le surgissement dans Casino Royale d’un Daniel Craig sexy), Sam Mendes n’a eu de cesse de transformer en silhouette shakespearienne l’espion macho imaginé par Fleming. Dans Skyfall, il en faisait la victime d’un « frère » qui, à défaut de pouvoir coucher avec lui, se décidait à tuer leur « mère » : la patronne des services secrets. Cette fois, il est quasiment dépassé. Ce sont les drones, et non les hommes, qui éliminent le terrorisme.
Des poursuites, il y en a, spectaculaires, mais filmées sèchement, comme un exercice obligé. Le reste du temps, ce que filme le cinéaste, c’est la peur. 007 Spectre joue sur le poids des décors,
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