En habile briscard, Curtis Hanson porte un regard adulte sur une esthétique de la rage. Et assiste, comme nous, à la vraie naissance d’un acteur.
S’abonner pour voir la note

Eminem dans « 8 Mile ». Imagine
Réservé aux abonnés
Publié le 02 juin 2022 à 11h55
Mis à jour le 07 février 2025 à 16h33
Le sujet, c’est Eminem avant qu’il ne devienne Eminem. Les décors urbains, la galère entre potes, le pathos familial, tout cela nourrira les deux fois quarante-cinq secondes du show final, concentré explosif d’une vie disloquée. Ce sera grosso modo la seule fois où le chant d’Eminem résonnera (hors BO). C’est dire le relatif culot de ce work in progress souterrain qui se refuse à être un produit dérivé, préférant capter au quotidien le parler rap – une musique en soi, syncopée, incantatoire – et traduire en images son background. L’environnement – bâtisses en ruine recyclées, terrains vagues –, la manière de zoner et de s’invectiver en bande, de s’inscrire
aux abonnés
sans engagement
Offre exclusive : 0,99€/mois pendant 6 mois
L’avis des abonnés
Retrouver toutes vos avis dans notes et critiques
Veuillez réessayer dans quelques instants
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. Lire notre charte
Vous avez déjà contribué. Retrouvez vos critiques dans la rubrique mes notes et critiques
Voir mes notes et critiques