Kusturica rêva trop d’Amérique pour ne pas être désenchanté par la réalité. Son film est une fable entre envols toniques et chutes amères, où personne ne renonce à ses rêves. Ce qui sauve, c’est la force de l’imaginaire.
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Faye Dunaway et Johnny Depp Constellation
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Publié le 04 mai 2013 à 00h00
Mis à jour le 03 avril 2025 à 18h11
Depuis l'enfance, Emir Kusturica a rêvé de l'Amérique et, à travers elle, de cinéma. Le film raconte ce rêve et son revers, le désenchantement. En rejoignant le pays d'Oncle Sam, le cinéaste livre à travers le personnage ingénu et meurtri de Johnny Depp une part de sa vérité, de ses échecs et de son énergie sans cesse renouvelée. Pas de renoncement ici, mais une suite chaotique d'ascensions et de chutes. Fable inventive, libre comme l'air, déséquilibrée pourquoi pas, Arizona Dream cultive de manière généreuse et attachante une forme de baroque surréaliste. Peuplée de doux dingues, de givrés pathétiques, l'aventure va de la comédie au film noir. Les acteurs, des jeunes
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Voir mes notes et critiquesBien
Un beau titre, une belle affiche, Iggy Pop, ça avait presque suffi à mon bonheur en 1993. C'est que je ne fumais pas la même chose...
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Bien
Un beau titre, une belle affiche, Iggy Pop, ça avait presque suffi à mon bonheur en 1993. C'est que je ne fumais pas la même chose...
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