Le film d’Andrew Niccol a 27 ans, mais sa société futuriste, régie par l’eugénisme, où les ADN “parfaits” dominent, est toujours aussi glaçante. Une partition en or pour un formidable trio d’acteurs, Ethan Hawke, Jude Law et Uma Thurman.
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Publié le 28 septembre 2022 à 00h24
Mis à jour le 20 août 2024 à 10h58
Bienvenue… dans une dystopie, même si ce mot n’était pas encore à la mode lors de la sortie du film, à la fin du siècle dernier. Andrew Niccol (qui poursuivra ensuite dans l’anticipation, de S1mOne à Anon) peint en effet un cauchemar élégant, librement inspiré d’un grand classique du genre, Le Meilleur des mondes, du Britannique Aldous Huxley. Où le progrès scientifique — ici, la possibilité de « parfaire » l’ADN des individus — façonne une société eugéniste et inégalitaire, où l’élite est réservée à ceux qui peuvent s’offrir ce luxe. La preuve avec Vincent (Ethan Hawke), un jeune homme intelligent et ambitieux, mais condamné à des tâches
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