L’horreur sèche de la guerre au quotidien avec des soldats perdus qui font le sale boulot, sans lyrisme ni emphase héroïque.
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Publié le 24 octobre 2018 à 06h00
Mis à jour le 08 novembre 2024 à 17h47
La guerre, telle que l’a vécue Conan, n’a rien eu à voir avec les phrases ronflantes lues aux unités quand les combats ont cessé le 11 novembre 1918. Avec une cinquantaine d’hommes, des durs de durs, ce capitaine de corps franc, ce baroudeur des coups de main impossibles, assurait la pire besogne, le nettoyage des tranchées d’en face, sans loi, sans pitié, au corps à corps, les yeux dans les yeux. La guerre, comme dit Conan avec fierté, il y a ceux qui l’ont faite et ceux qui l’ont gagnée. Il l’a gagnée. Mais à quel prix ? Son héroïsme est plutôt du genre à faire tache dans le tableau de la victoire, et il a tout pour devenir un « soldat perdu »...
Bertrand Tavernier ne s’y est pas trompé
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