Érotisme de la chair et de la tôle, David Cronenberg adapte J.G. Ballard et explore les déviations du désir. Un précipité des obsessions du réalisateur, devenu culte.
S’abonner pour voir la note

Photo Jonathan Wenk/7e Art/Alliance Communications
Réservé aux abonnés
Publié le 17 janvier 2023 à 23h46
Mis à jour le 21 mai 2024 à 16h20
Guitares heurtées de la partition de Howard Shore, matière tordue du roman de J.G. Ballard… Scandale à Cannes en 1996, Crash reste l’un des films les plus extrêmes de David Cronenberg, proche de la performance d’art contemporain. Le réalisateur orchestre une fusion de la chair et de la tôle, en un enchaînement de scènes d’amour, où les corps s’enroulent, et de courses-poursuites, où les voitures se percutent. Soit l’histoire, dégraissée, d’un couple en crise, joué par Deborah Kara Unger, blasée, et James Spader, lunaire. Ce dernier rencontre un photographe (Elias Koteas, magnétique) qui voit les collisions comme « une libération d’énergie sexuelle », reconstituant,
aux abonnés
sans engagement
Offre exclusive : 0,99€/mois pendant 6 mois
L’avis des abonnés
Retrouver toutes vos avis dans notes et critiques
Veuillez réessayer dans quelques instants
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. Lire notre charte
Vous avez déjà contribué. Retrouvez vos critiques dans la rubrique mes notes et critiques
Voir mes notes et critiques