Affrontement entre deux militaires dans les rangs de l’armée allemande sur le front russe. La guerre de Peckinpah pue la charogne. Le champ de bataille n’a plus de limite, on ne respecte aucun code d’honneur. Œuvre maîtresse et parabole d’un pacifisme impossible.
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Publié le 09 juin 2021 à 06h00
Mis à jour le 17 novembre 2023 à 11h41
Le film s’ouvre sur une citation de Brecht : « Ne vous réjouissez pas de la défaite du monstre car, à travers le monde qui l’installa puis le stoppa, la putain qui l’a engendré est de nouveau en chaleur. » Défilent au générique des images d’enfants de la Jeunesse hitlérienne. À la fin, ce seront les visages d’enfants juifs, tziganes et polonais derrière les barbelés d’un camp de la mort…
Entre les deux, Peckinpah, au crépuscule de sa carrière et rongé par la drogue, filme la retraite de Russie de l’armée allemande comme un chaos plein de chairs puantes et déchirées, de larmes de dégoût et de désespoir. Comme souvent, il oppose deux figures masculines : le capitaine Stransky, ambitieux
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