Pour être accepté par ses camarades bourgeois, Nessim leur cache son secret. Un drame énergique, qui interroge avec finesse le déterminisme social.
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Publié le 06 mai 2017 à 02h00
Mis à jour le 08 novembre 2021 à 01h42
Personne, dans son lycée huppé, ne doit savoir. Que sa mère, malade, droguée, est morte. Qu'il a été placé dans un foyer. Nessim triche, ment, bien décidé — mais en vain — à ce que ses deux vies ne se croisent jamais... Le titre est plat. Le film est son contraire. Dur, ardent, mené par son réalisateur (remarqué avec son premier long métrage, 17, rue Bleue) avec un sens étonnant du rythme et de l'authenticité. L'originalité du scénario tient à son héros (Khaled Alouach), qui, rien que par son physique, évoque un personnage à la Balzac. A l'inverse de tant d'autres ados dans le cinéma actuel, Nessim ne méprise pas la bourgeoisie : c'est un petit dandy qui veut en faire
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