Le film le plus brechtien de Lars von Trier, où quelques marques sur le sol d’un hangar suffisent à faire exister une petite ville américaine des années 1920. Nicole Kidman est une bien captivante victime des bassesses humaines dans ce dispositif original et réussi.
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Nicole Kidman. Les Films du Losange
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Publié le 24 mai 2003 à 00h00
Mis à jour le 22 mars 2025 à 11h07
Spécialiste du concassage des genres et des styles, grand faiseur de coups, Lars von Trier revient toujours à la fois comme on l'attend, sous forme d'événement préparé, et autrement, avec une nouvelle idée, une expérience inédite. Cette fois, l'expérience consiste à se passer, ou presque, de décor, à figurer une petite ville par quelques marques au sol d'un plateau noir et nu, comme une marelle d'enfants dessinée à la craie. Une autre version, en quelque sorte, du Dogme des années 90, dirigé contre les artifices du cinéma. Quant à l'événement, charge à une actrice de le créer : après Björk dans Dancer in the dark, Nicole Kidman en personne est venue s'enfermer dans le
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