Inspiré de la tuerie du lycée Columbine, le réalisateur amériacin continue son étude d’une mythologie de l’adolescence. Une envoûtante leçon de cinéma, Palme d’or à Cannes en 2003.
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Publié le 03 mars 2012 à 00h00
Mis à jour le 25 juillet 2024 à 15h48
Eu égard à sa Palme d'or, son titre et sa source d'inspiration, la tuerie du lycée américain de Columbine en 1999, on pouvait attendre d'Elephant quelque chose d'imposant. Or, le film vous étreint d'abord de sa douceur, avec ses ciels d'automne sur fond de sonate Clair de lune et ses mouvements de caméra fluides comme ceux d'un oeil flottant, porté par le vent. Jamais le spectacle de la vie quotidienne dans une « high school » n'aura été aussi émouvant en soi. A elle seule, la somme des gestes et déplacements des « kids » esquisse une mythologie de l'adolescence.
Mais Elephant est aussi la reconstitution d'un carnage. Sur ce type d'événement qui tétanise régulièrement l'Amérique, le point
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