Objet d’adoration cinéphilique et cas étrange d’« auto-remake » (la première version, avec Irène Dunne et Charles Boyer, datant de 1939), ce grand mélo narre une passion peu commune, source de communion entre un play-boy oisif et une chanteuse de cabaret, tous deux pas vraiment vieux mais plus tout jeunes.

Débutant dans le registre de la comédie sophistiquée, ce diamant romantique s’intensifie au fil d’une histoire qui va toujours plus loin dans l’analyse du sentiment, comme si ce couple, conscient de vivre des moments rares et décisifs, s’efforçait d’être à leur hauteur (et à celle de l’Empire State Building) pour en faire plus tard des souvenirs merveilleux.

Ce destin en marche, conjugué à