Une naissance, des retrouvailles familiales. Mais dans Marseille en mutation, la jeune génération a enterré la solidarité. Un terrible mélodrame social.
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Anaïs Demoustier, Grégoire Leprince-Ringuet, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark et Robinson Stévenin, dans « Gloria Mundi », de Robert Guédiguian (2019). Diaphana Distribution
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Publié le 28 février 2023 à 11h39
Mis à jour le 29 mai 2024 à 11h58
Gloria Mundi s’ouvre sur la naissance de Gloria, fille de Mathilda. À la maternité, les proches défilent. Il manque le père de Mathilda, en prison. Il en sort peu après et cherche à reprendre contact, en faisant connaissance avec la famille recomposée. Son ex-femme et Richard, chauffeur de bus, n’hésitent pas à l’héberger. Du côté des enfants, c’est plus compliqué… Loin de l’Estaque, on est, cette fois, dans les nouveaux quartiers d’affaires (la Joliette) ou de passage (Plombières). Dans un Marseille en chantier, qui mute, hybride, glacial. Ce manque de chaleur est raccord avec la dégénérescence sociale décrite, la disparition de la solidarité, de l’entraide.
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