Un scénariste à succès prend conscience de la vacuité de sa vie. Film inspiré qui bouscule le spectateur ou sermon d'un cinéaste qui se prend pour Dieu ?
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Publié le 28 novembre 2015 à 01h00
Mis à jour le 08 novembre 2021 à 01h39
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Il y avait dans A la merveille, déjà, cette forme sinueuse, ces mouvements de caméra interrompus à peine ébauchés, ces bribes de destins, ces fantômes de personnages qui ne semblaient obéir, sur l'écran, qu'à l'imaginaire capricieux, affolé, d'un narrateur invisible. On retrouve dans Knight of cups l'obsession pour la fugacité et le mouvement, qui semblent, désormais, accaparer l'esprit de Terrence Malick, cinéaste jadis rare (trois films de 1973 à 1998 dont l'admirable Les Moissons du ciel), devenu sur le tard extrêmement prolifique.
Est-ce son double, cet auteur à succès, rongé par un irrésistible sentiment d'échec ? Rick (Christian Bale), aussi brillant et tricheur que peut l'être
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