Marivaux joué (vécu ?) par des jeunes des cités. Un film politique d’Abdellatif Kechiche, au sens le plus noble du terme.

Par Pierre Murat

Réservé aux abonnés

Publié le 10 janvier 2004 à 00h00

Mis à jour le 03 avril 2025 à 10h49

Partager

• Partage
• LinkedIn
• Facebook
• X (ex Twitter)
• Envoyer par email
• Copier le lien

Favoris

Noter (0)

Noter Fermer

Pour accéder à cette fonctionnalité, vous devez être abonné. S’abonner Se connecter

Critiquer (0) Lire dans l'application

Voir sur Canal+

Sa robe XVIIIe siècle, Lydia l'aurait voulue avec un volant. Et d'une autre couleur. « Mais enfin, lui dit une copine, c'est la couleur qui est terrible, t'es folle ou quoi ? La couleur, ça la met grave en valeur. Franchement, y aurait pas la couleur, laisse tomber ! » Dans le lycée de sa cité de banlieue parisienne, Lydia répète Le Jeu de l'amour et du hasard. Excitée comme une puce, elle arrive en compagnie de Krimo, qui lui a prêté 10 euros pour se la payer, sa robe, à la répétition, où l'attendent depuis une heure Frida, qui interprète Sylvia, et Rachid très à l'aise dans son rôle d'Arlequin.

Elle la ramène un peu avec sa robe, Lydia, alors Frida s'énerve : « On n'en a rien à branler