Jésus filmé par un marxiste athée hanté par le sacré. Sécheresse documentaire, parole évangélique intense, musiques envoûtantes… Un choc.
S’abonner pour voir la note

« L’Évangile selon saint Matthieu », de Pier Paolo Pasolini. Pier Paolo Pasolini
Réservé aux abonnés
Publié le 18 octobre 2008 à 00h00
Mis à jour le 25 mars 2025 à 00h09
L'Annonciation, la naissance de Jésus, la fuite en Egypte, la marche sur les eaux... Autant d'épisodes qui représentent la vie terrestre de Jésus, sa mort sur la Croix, sa résurrection.
Communiste, homosexuel, athée contrarié, Pier Paolo Pasolini en surprit plus d'un quand il s'attaqua à ce projet. C'était oublier que ce créateur marginal et irrécupérable a toujours été fasciné par le sacré et les mythes. Sa sainte Trinité baroque, « Dieu, Marx et la Poésie », était un foyer de contradictions fructueuses. Ni relecture mili-tante ni reconstitution sulpicienne, son Evangile frappe d'abord par sa sécheresse, son dépouillement documentaire. Puis émergent le néoréalisme, l'expressionnisme,
aux abonnés
sans engagement, résiliable à tout moment
L’avis des abonnés
Retrouver toutes vos avis dans notes et critiques
Veuillez réessayer dans quelques instants
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. Lire notre charte
Vous avez déjà contribué. Retrouvez vos critiques dans la rubrique mes notes et critiques
Voir mes notes et critiques