Loïe Fuller est née dans le grand ouest américain. Rien ne destine cette fille de ferme à devenir la gloire des cabarets parisiens de la Belle Epoque et encore moins à danser à l’Opéra de Paris. Stéphanie Di Giusto offre un premier film magnifique.
S’abonner pour voir la note

Soko dans « La Danseuse ». PROKINO Filmverleih GmbH
Réservé aux abonnés
Publié le 12 septembre 2018 à 06h00
Mis à jour le 20 mars 2025 à 17h47
Pour son premier film, Stéphanie Di Giusto raconte le destin oublié de Loïe Fuller, la « fée électricité », qui fascina le Tout-Paris de la Belle Epoque avec sa danse — une envolée florale de soies, tendues à bout de bras grâce à des bambous et colorées par des projecteurs. La réalisatrice, elle aussi, se libère de la pesanteur : son film n’est pas un biopic, mais une recréation personnelle, nimbée de la lumière somptueuse de Benoît Debie : elle ose le lyrisme le plus pompier, invente à Loïe une jeunesse en forme de western…
Mais, pour Stéphanie Di Giusto, le plus important reste le processus créatif : chaque métrage de tissu, chaque directive autoritaire de son héroïne donne naissance à
aux abonnés
sans engagement, résiliable à tout moment
L’avis des abonnés
Retrouver toutes vos avis dans notes et critiques
Veuillez réessayer dans quelques instants
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. Lire notre charte
Vous avez déjà contribué. Retrouvez vos critiques dans la rubrique mes notes et critiques
Voir mes notes et critiques