Dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, la favorite de la reine et sa protégée mènent la danse à la cour. Un huis clos explosif, aussi cru que raffiné.
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Immense Olivia Colman en reine cyclothymique. Atsushi Nishijima
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Publié le 06 décembre 2022 à 23h26
Mis à jour le 08 juillet 2024 à 13h11
Prenez les trois Grâces, donnez-leur de la puissance, des dents et des griffes, et vous obtiendrez la trinité royale ici dépeinte. Une reine et ses deux favorites. Les hommes ? Dans ce tableau historique, ils sont bien peu de chose, relégués, réduits à l’état de précieux ridicules, de bouffons ou d’alliés de circonstance. Autant dire que La Favorite est un film enthousiasmant de nouveauté. Il est signé du Grec Yórgos Lánthimos, sorte d’enfant terrible du cinéma international, qui s’est distingué dans la satire noire, élégante, conceptuelle — The Lobster, Mise à mort du cerf sacré. Il revisite, cette fois, le début du XVIIIe siècle et électrise le film
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