Michel Delasalle dirige une institution libre à Saint-Cloud, appartenant à sa femme Christina. Cruel et brutal, il la trompe avec Nicole, le professeur de chimie. Un chef-d’œuvre porté par une brochette de monstres sacrés, Simone Signoret en tête.
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Simone Signoret et Véra Clouzot dans « Les Diaboliques », d’Henri-Georges Clouzot. © Filmsonor / Vera Films
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Publié le 26 février 2020 à 06h00
Mis à jour le 10 avril 2025 à 17h36
Probablement le film le plus connu de Clouzot, mais sans doute pas son meilleur. Ce qu’il réussit, c’est la vie quotidienne de ce pensionnat de garçons sinistre (où on aperçoit le futur Johnny Hallyday parmi les figurants). Le jeu sadomasochiste entre Paul Meurisse et ses deux femmes est volontairement déphasé mais, aujourd’hui, vaguement dépassé (d’autant que Véra Clouzot, faible du cœur dans l’histoire, est aussi une assez faible comédienne). On retrouve, en revanche, le style de Clouzot dans la violence froide de certaines séquences. Dans ces couloirs sombres, inquiétants, où les morts s’évaporent, avant de ressusciter mystérieusement. Vanel et Signoret sont parfaits.
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