Leonardo DiCaprio et Matt Damon sont entraînés dans une vertigineuse traque, sous l’oeil goguenard d’un Jack Nicholson impérial. Sublime fresque, âpre et violente, que Scorsese filme comme un opéra fiévreux et funèbre.
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« Les infiltrés » de Martin Scorsese avec Jack Nicholson et Matt Damon. Warner Bros
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Publié le 26 janvier 2025 à 17h13
Que Martin Scorsese se soit inspiré du film hongkongais Infernal Affairs pour ses Infiltrés n’a rigoureusement aucune importance, tant il a imprégné l’intrigue de son style à lui, ce mélange d’hystérie spectaculaire et de moralisme plus ou moins secret, que l’on avait découvert dès Mean Streets, il y a longtemps, et que l’on avait retrouvé, de plus en plus maîtrisé, dans les opéras violents qu’étaient Les Affranchis et Casino. Ce regard précis, aiguisé et cruel, sur des humains en pleine dégringolade, fétus de paille dans un empire du crime qui se délite, fait des Infiltrés l’un des plus beaux drames shakespeariens qui soient. « Lourde est la couronne »,
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