Guy doit partir à la guerre en Algérie. Geneviève, enceinte, se meurt d’amour. Et en épouse un autre. Jaques Demy signait en 1963 un film enchanté où le lyrisme camouflait la noirceur des âmes.
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Nino Castelnuovo et Catherine Deneuve dans « Les Parapluie des Cherbourg ». Ciné Tamaris
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Publié le 10 août 2013 à 00h00
Mis à jour le 21 mars 2025 à 15h43
Guy et Geneviève s'aiment avec la ferveur de la première fois. Il a 20 ans et travaille dans un garage. Elle a 17 ans et vit avec sa mère, marchande de parapluies. La guerre d'Algérie bat son plein : Guy reçoit sa feuille de route et doit partir pour deux ans. Enceinte de lui, Geneviève promet de l'attendre. Après son départ, elle ne reçoit plus aucune nouvelle...
Bluette transformée en tragédie, ce film a la grâce des paris fous que l'on se lance sur un coup de tête. Chanter devient aussi naturel que respirer. Jacques Demy aime et ose le lyrisme. S'il ressemble parfois à un enfant qui fait du coloriage en sifflant des comptines, méfiez-vous : dans Les Parapluies de Cherbourg, les chansons
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