Blessé, un caporal nordiste est recueilli dans un pensionnat de jeunes filles. Il suscite désir et jalousie…
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Publié le 08 novembre 2022 à 11h24
Mis à jour le 28 février 2023 à 11h35
C‘est l’une des œuvres les plus curieuses de Don Siegel, une tentative rare de cinéma à l’européenne, influencée par Ingmar Bergman. Le prologue pourrait laisser présager un film de guerre plus ou moins classique, mais le récit bifurque rapidement, restituant alors l’ambiance vénéneuse d’un monde clos et exclusivement féminin, où toute sexualité a été réprimée de longue date, et qui voit surgir un mâle beau, docile, vulnérable… objet instantané de toutes les convoitises.
Au fur et à mesure que la tension monte, le film prend une dimension clairement psychanalytique : l’amputation de McBurney est une évidente castration. On peut trouver la vision du cinéaste misogyne, traquant la tortionnaire
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