Branle-bas de combat : des Martiens hydrocéphales et belliqueux prennent les États-Unis d’assaut. Burton fait un clin d’œil aux séries B des fifties qu’il chérit et casse du sucre sur le dos du film d’action patriotique made in Hollywood. Réjouissant et acide.

Par Frédéric Strauss

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Publié le 27 août 2016 à 00h00

Mis à jour le 18 septembre 2024 à 16h05

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D‘affreux petits bonshommes verts débarquent sur Terre, où l’on aime déjà cette ­armée d’ET. Mais même le président des États-Unis va trembler devant leur méchanceté… C’est une ima­gerie rétro de la science-fiction, dans la lignée de La Guerre des mondes (version Byron Haskin de 1953), que fait resurgir Tim Burton. Son talent de ­coloriste-graphiste-plasticien donne un ­défilé de trouvailles visuelles. La réelle méchanceté est l’autre objet d’étonnement de cette parodie, son humour noir dévastateur aussi. Mais le réalisateur se contente d’épouser la mécanique du film catastrophe. Les personnages ne sont que des pions, et la caricature, arme à double