Une mère dépassée (sublime Anne Dorval), son fils impossible et une voisine perdue : dans un style éblouissant, le prodige québécois Xavier Dolan fait décoller ses trois héros cabossés vers des sommets de lyrisme et d’émotion. Prix du jury à Cannes en 2014.
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Anne Dorval et Antoine-Olivier Pilon. Photo S. Laverdiere - Metafilms
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Publié le 17 septembre 2016 à 00h00
Mis à jour le 29 mars 2025 à 16h21
Le joual, argot québécois très fleuri, fuse d'emblée en tirades incendiaires. Il est raccord avec le voltage anormalement élevé des situations. Quelque chose doit craquer. La beauté un peu désespérée du film tient, entre autres, aux efforts du trio principal pour retarder la déflagration fatale. Il y a la mère, veuve en pleine dégringolade sociale. Il y a le fils, 15 ans, déscolarisé, exubérant, violent, autodestructeur. Et leur nouvelle voisine d'en face, d'un milieu plus favorisé, mais qui a perdu ses mots et toute joie de vivre.
Avec Mommy, Xavier Dolan passe plusieurs vitesses à la fois. L'émotion s'installe dans le premier tiers du film, sur un air de Céline Dion, et elle ne retombe plus.
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