Un homme pris pour un autre, juif et résistant, à Paris, en 1942. Le premier Klein deviendra le second… Alain Delon incomparable de retenue, d’intelligence, de fragilité. César du meilleur film en 1977.
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Alain Delon dans « Monsieur Klein », de Joseph Losey. Photo Lira Films/Adel Productions
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Publié le 06 décembre 2022 à 23h18
Mis à jour le 28 février 2025 à 09h20
Paris, 1942. M. Robert Klein, bellâtre jouisseur et égoïste, s’enrichit dans le commerce des tableaux, au détriment de propriétaires juifs. Un jour, ce cynique trouve sur le pas de sa porte un journal, Informations juives, qui semble le compter parmi ses abonnés. M. Klein découvre l’existence d’un homonyme, juif et résistant. Il entame une étrange et dangereuse quête de son double.
Le grand film de Joseph Losey coule comme un fleuve noir vers la rafle du Vél’d’Hiv. M. Klein découvre à ses dépens que, dans une dictature, l’identité peut être réversible. Le profiteur de guerre devient persécuté et voit son ancien entourage se ranger dans le clan des persécuteurs. Que fut-il d’autre,
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