Pygmalion revisité par Cukor, Rex Harrison en prof arrogant, Audrey Hepburn en marchande de fleurs au délicieux accent cockney ou valsant dans une robe de princesse signée Cecil Beaton. La quintessence de la comédie musicale.
- s
- Bravo

Audrey Hepburn dans « My Fair Lady ». Warner Bros
Publié le 28 mars 2025 à 15h28
Mis à jour le 28 mars 2025 à 15h31
Mille costumes, dix-sept habilleuses, vingt-six maquilleuses, trente-cinq coiffeurs, des étoffes et des plumes venues de tous les pays, des fourrures rares, des bijoux en cascade… : My Fair Lady reste le plus altier et luxueux de tous les défilés de haute couture. Son créateur a un nom : Cecil Beaton, déjà directeur artistique du spectacle à Broadway qui avait lancé Julie Andrews. Pour le film, Jack Warner préféra Audrey Hepburn, doublée, pour le chant, par Marni Nixon.
La star s’emploie d’abord à jouer à la marchande de fleurs des rues, « raclure de macadam » au fort accent cockney. Puis, au milieu du film, elle descend un escalier dans la plus merveilleuse des robes chrysalides, couronnée d’un diadème. À ce moment précis, Audrey-Eliza Doolittle devient la plus belle femme du monde. Il n’y a que Henry Higgins, arrogant professeur de phonétique, célibataire et misogyne, pour encore l’ignorer.
Dans Pygmalion, la pièce de George Bernard Shaw, il ne le réalisait jamais, car le dramaturge ne traitait que de la mutation sociale de l’héroïne sans donner une bonne leçon sentimentale à ce mufle de Higgins. Le librettiste et le compositeur de la comédie musicale, Lerner et Loewe, s’en sont, eux, chargés. Le tout est mis en scène avec l’élégance et l’acidité de George Cukor. Éblouissant.
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Voir mes notes et critiquesTrès Bien
Un bijou de fraîcheur ,de spontanéité, de gaieté folle,de naturel ,le plaisir de (re)voir Audrey Hepburn et Rex Harrison se livrer à un exercice de haut vol, " l'éducation" d'une "pauvresse" à l'accent cockney pour devenir une dame présentable devant la Haute Société londonienne ,les mimiques drôles de A.Hepburn et compassées de R. Harrison,une fin teintée de féminisme ....! Un pur plaisir !!!!
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Très Bien
Un bijou de fraîcheur ,de spontanéité, de gaieté folle,de naturel ,le plaisir de (re)voir Audrey Hepburn et Rex Harrison se livrer à un exercice de haut vol, " l'éducation" d'une "pauvresse" à l'accent cockney pour devenir une dame présentable devant la Haute Société londonienne ,les mimiques drôles de A.Hepburn et compassées de R. Harrison,une fin teintée de féminisme ....! Un pur plaisir !!!!
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