Dans son ultime film, la cinéaste, disparue en octobre dernier, évoque sa mère rescapée d'Auschwitz à travers les petits riens du quotidien.
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Publié le 27 février 2016 à 01h00
Mis à jour le 08 novembre 2021 à 01h42
Il y a quelque chose de troublant à savoir que Chantal Akerman a disparu peu de temps après sa mère. Cette vieille mère vaillante, rescapée d'Auschwitz, qu'elle filme chez elle, à Bruxelles. La caméra est posée dans un coin, comme oubliée. Dans la cuisine, on voit la maman et sa fille manger avec appétit. Elles échangent des souvenirs de famille, évoquent l'hébreu des prières, parlent de la pluie et du beau temps. Entre elles, on sent un attachement fort, réciproque. Fragilisée par une chute récente, la mère est frêle, mais vive — elle bavarde volontiers, ne se plaint jamais. On la retrouve à d'autres moments, moins alerte. Combien de temps s'est écoulé entre chaque visite
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