La force du film choc de Kubrick vient de sa capacité à placer le spectateur devant ses pulsions taboues, à considérer le cerveau comme un antre de la folie.
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À sa sortie en 1972, l’œuvre visionnaire du génie Kubrick provoqua une forme de séisme cinématographique.
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Publié le 03 janvier 2023 à 23h18
Mis à jour le 17 février 2025 à 08h51
Alex et sa bande de délinquants (les Droogs), habit blanc et melon noir, sèment la terreur pour le plaisir dans une Angleterre futuriste. Un soir, ils font irruption chez un écrivain, qu’ils tabassent et dont ils violent et tuent la femme. Lors d’une autre agression, Alex est arrêté. En prison, on le choisit comme cobaye d’une expérience de réhabilitation.
Orange mécanique se divise en trois parties. La première narre les sinistres exploits des Droogs sur fond de Beethoven passé à la moulinette synthétique de Walter Carlos. C’est la plus datée et la plus riche en tics à recycler, ce dont ne se sont pas privés les groupes de rock anglais. C’est un genre de comédie musicale, où des
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