Michael Bay déploie la grosse artillerie pyrotechnique. Mais le suspense, lui, tombe en rade.
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Ben Affleck dans « Pearl Harbor » de Michael Bay (2001).
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Publié le 09 juin 2001 à 00h00
Mis à jour le 05 janvier 2024 à 13h25
Suivant la bonne vieille recette des lasagnes, Pearl Harbor empile sans l'ombre d'un scrupule une heure romantique (deux pilotes se disputent l'amour d'une jolie infirmière), une heure de dévastation kamikaze de la flotte américaine (le titre, au moins, n'est pas trompeur), plus une heure de représailles yankees (le raid aérien déjà montré, en mieux, par Mervyn LeRoy et Spencer Tracy dans Trente Secondes sur Tokyo, en 1944).
Le lien entre les trois parties est aussi ténu que les personnages sont ectoplasmiques : c'est que Michael Bay, déjà célèbre pour deux films à forte plus-value pyrotechnique (Rock et Armageddon), n'est pas un as de la narration. Peu ou pas de suspense, des rebondissements
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