Un homme de 40 ans fait le bilan de son existence en revoyant les évènements ; ses amours, ses amis, ses échecs qu’il a filmés pendant 25 ans. À travers le portrait de son personnage principal, c’est toute l’histoire d’une génération qui est brossée.
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- Très Bien

Publié le 14 avril 2021 à 06h00
Mis à jour le 04 mars 2025 à 15h44
Après Les Gamins, le duo Max Boublil-Anthony Marciano rempile pour une comédie particulièrement générationnelle, puisque construite à partir de fragments de vieilles vidéos (fictives). Max, quadra un peu flottant, décide de mettre bout à bout tout ce qu’il a filmé de sa famille et de ses amis depuis qu’il a reçu, à 13 ans, un Caméscope comme cadeau de Noël… En résulte le « faux film », drôle et acidulé, d’une vie, et surtout une chronique des années 1990 d’une grande justesse, où chaque image mal cadrée, chaque nuit avinée, le moindre poster dans une chambre ou délire entre potes semble sorti de nos propres souvenirs. Aussi artificiel soit-il, ce dispositif malin réussit à émouvoir et réunit un délicieux numéro collectif d’acteurs. D’où émerge le charme absolu d’Alice Isaaz, dans le rôle de la fille autour de laquelle tout, justement, se « joue ».
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