Un polar bousculé sans ménagement dans un récit trop distendu mais avec quelques scènes magnifiques grâce à Sophie Marceau en belle menteuse tête à claques et, surtout, grâce à Gérard Depardieu en flic usé crevant de solitude.
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Sophie Marceau. Gaumont International
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Publié le 23 avril 2011 à 00h00
Mis à jour le 26 mars 2025 à 18h03
Une vingtaine d'années avant que la victimisation des flics ne devienne un nouveau cliché, Pialat et Breillat (scénariste) faisaient le ménage dans la représentation poussiéreuse de la police et des truands. Evidemment, des dents grincèrent, on taxa le film de raciste sous prétexte qu'il montrait des dealers beurs. Ripoux vicieux, sans moyens et au bout du rouleau, trafiquants violents et tiraillés, flicaille et racaille en miroir, c'est pourtant bien un souffle de vérité qui agite ce film documenté à forte teneur humaine, petit théâtre du donnant-donnant, du deal de sentiments.
Le colosse Depardieu, impérial, pas encore la caricature de lui-même, en pince pour la Marceau, un brin vulgaire
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