Couple, mort, filiation : les obsessions de Desplechin version tragi-comique.
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Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric dans « Rois et reine ».
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Publié le 25 décembre 2004 à 00h00
Mis à jour le 29 août 2024 à 14h08
Dès les premières secondes, la grâce… Au son de Moon River, que Henry Mancini composa, jadis, pour Diamants sur canapé, un taxi s’arrête dans un quartier chic de Paris. Emmanuelle Devos en émerge avec l’allure d’Audrey Hepburn. Puis Nora fixe la caméra et se raconte. Elle a 35 ans. Après un veuvage et une séparation, elle va épouser celui qui, enfin, les rendra heureux, son fils et elle. Elle se veut, se croit en paix. Mais une série de plans heurtés contredit cette impression de luxe, de calme et de volupté. Par ses constantes brisures, Arnaud Desplechin suggère déjà les blessures de Nora. En sommeil. Prêtes à se réveiller.
Les blessures ne sommeillent pas chez Ismaël (Mathieu Amalric), musicien
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