DANS NOS ARCHIVES – Elle avait “envie de liberté comme un animal”. Mais s’est sentie piégée par le succès, exhibée comme une bête de foire. Vingt ans après sa mort, le 24 septembre 2004, retour sur la vie de la première icône ado grâce à “Bonjour tristesse”, son roman au retentissement phénoménal.

Françoise Sagan. Photo Georges Dudognon/ADOC-Photos
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Publié le 24 septembre 2024 à 12h00
Mis à jour le 24 septembre 2024 à 14h40
C‘est avec une clairvoyance perpétuellement teintée d’incrédulité que Françoise Sagan (1935-2004) regardait par-dessus son épaule pour considérer, par-delà les années, la très jeune femme qu’elle était à 18, 20, 25 ans, et le durable phénomène médiatique et de société déclenché par son irruption sur la scène littéraire française en 1954, à 18 ans, avec Bonjour tristesse – bientôt suivi d’Un certain sourire (1956), puis de Dans un mois, dans un an (1957), Aimez-vous Brahms… (1959) et, au théâtre, de Château en Suède (1960). « Tout est arrivé d’un seul coup, comme une vague. J’ai été la première surprise par le succès », n’a-t-elle cessé
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