Sexe, drogue et road-movie. Deux compères tout feu tout flamme sillonnent l'Amérique des années 1950. Le roman manifeste de la Beat generation est ici adapté dans une version légère sans pour autant trahir l’original.

Par Jacques Morice

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Publié le 26 mai 2012 à 00h00

Mis à jour le 12 novembre 2024 à 11h07

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Autant commencer par ce qui chiffonne : les inconditionnels du manifeste (enfin adapté !) de la Beat generation risquent fort d'être déçus. Où est passé ce fameux style « be-bop » de Kerouac, ce chant exalté et syncopé ? Walter Salles (Central do Brasil, Carnets de voyage) a choisi une autre option, plus facile d'accès. Son film n'est pas une trahison, plutôt une version light, avec de très bonnes surprises.

Sal Paradise (Sam Riley), jeune New-Yorkais, noircit des carnets en attendant mieux, à savoir écrire le roman de sa vie. Il vit chez sa mère et gamberge depuis la mort de son père. Sa rencontre avec Dean Moriarty (Garrett Hedlund), un marginal charismatique, ancien taulard, va transformer