Son corps est trop vieux pour son patron ? Un produit va lui offrir une version plus sexy d’elle-même. Mais la chair vire au cauchemar dans cette folle épopée plastique signée Coralie Fargeat.
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Elizabeth Sparkle (Demi Moore), bientôt confrontée à son avatar juvénile. Photo Christine Tamalet - Universal Pictures - Working Title Films
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Publié le 05 novembre 2024 à 17h30
Mis à jour le 10 février 2025 à 18h01
Aussi frappé que frappant, doublement marteau donc, The Substance enfonce le clou de sa monomanie dans la rétine du spectateur. D’une idée-force, fixe, névrose assénée quasi jusqu’à l’overdose – misogynie et âgisme intériorisés infligent l’enfer au corps féminin –, la cinéaste Coralie Fargeat (Revenge, 2017) tire un film de body horror spectaculaire, un festin cru, dégoûtant, réjouissant pour peu que l’ambiance alentour s’y prête. De fait, mieux vaut savourer en salle ce cinéma de genre à la rage genrée, revigorant coup de sang accueilli sur la Croisette par des rires, des disputes et, contre toute attente, le Prix du scénario.
Des fesses et de leur date de péremption, The Substance fait à
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