Un grand classique sur le déclin d’une famille de mafieux… Tous ici, jeunes, vieux, hommes, femmes, sont d’une beauté et d’un tragique… antiques.
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Joakin Pheix dans « The Yards », de James Gray, qui s’est inspiré d’un véritable scandale de corruption survenu au milieu des années 1980, impliquant son père pour l’écriture de son film. Bac Films
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Publié le 24 mars 2012 à 00h00
Mis à jour le 03 octobre 2024 à 16h24
Quel est ce monde à la fois réaliste - localisé dans ce Queens des entrepôts et des gares de triage du métro - et antique, où l'on tue ou trahit ceux qu'on aime ? Un monde injuste, mais dans lequel Gray aime d'un amour égal le traître et le courageux, le faible et le fort. Entre pur suspense et radiographie d'une fin de règne, ce film réconcilie les modernes et les anciens, les américanophiles et, disons, les amateurs de Visconti. Il récupère les vieilles recettes de la tragédie grecque : liens du sang pervertis, inceste, trahison, vengeance...
L'histoire est celle d'une famille qui se disloque lentement mais sûrement - un motif repris par Gray dans La nuit nous appartient. A posteriori, on
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