Elle a la grâce d’un animal sauvage, biche ou oiseau. C’est elle, Thelma (Eili Harboe, aussi séduisante que sagace). Une jeune femme frêle, qui a quitté la maison familiale reculée sur la côte pour venir étudier à l’université d’Oslo. Elle y tombe amoureuse sans se l’avouer d’une amie étudiante, en même temps qu’elle est frappée d’un mal étrange et de violentes crises d’épilepsie.

Le désir refoulé, le climat tout à la fois ouaté et inquiétant, l’apparition d’un superpouvoir potentiellement dangereux de l’héroïne : tout cela est captivant. Plusieurs pistes d’interprétation, plusieurs directions narratives s’offrent, également prometteuses. C’est dans la deuxième partie, avec