Les aventures bricoleuses, géniales et farfelues du très british Wallace et de son chien Gromit. Un chef-d’œuvre d’animation en pâte à modeler.
- s
- Bravo

Publié le 17 octobre 2022 à 11h11
Mis à jour le 20 mars 2025 à 11h28
Alerte ! Les lapins cambriolent les potagers. La catastrophe est à la mesure des compétences de Wallace et Gromit, intrépides bricoleurs qui se lancent immédiatement au secours du voisinage… Voilà donc le « premier film d’horreur végétarien de l’histoire du cinéma ». Les créateurs de ce délire minutieux ont plus de points communs avec la cinématographie de leur Albion natale qu’avec l’efficacité comique de plus en plus formatée des blockbusters américains en 3D. On pense ainsi aux Monty Python, à L’Homme au complet blanc, d’Alexander Mackendrick.
Le lapin-garou du titre, montagne de poils à la mine bonasse, sème la terreur chez les riverains. L’occasion pour Nick Park d’une succulente galerie de portraits : la châtelaine, grande chose sentimentale tout en dents, ou le vénérable prêtre anglican. Les gags jaillissent, jamais là où on les attend. Gromit s’arrête en plein combat aérien avec un autre chien, à bord d’un avion de manège, pour mieux remettre des pièces de monnaie dans l’engin. C’est sans doute là le secret de cette merveille de minutie : peaufiner le détail logique au cœur de la plus totale dinguerie.
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