Michel Parbot

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Biographie de Michel Parbot

C'est à l'âge de 13 ans que son père, passionné de photographie, lui confie pour la première fois sa caméra Paillard Bolex 16mm : ils sont en train de visiter le village du souvenir Oradour-sur-Glane quand le jeune Michel ressent pour la première fois le besoin de témoigner d'une réalité. Il trouve à cet instant précis son équilibre et une raison d'être qui le poussera par la suite à travailler pour la télévision française.
Les années passent et Michel Parbot sombre dans la délinquance. En 1956, il se marie avec Linda qui deviendra la mère de ses trois enfants. Le jeune homme se responsabilise et reprend des études d'architecture pour faire vivre sa famille. Mais ce travail l'ennuie : jusqu'en 1960, il passe de cabinets en cabinets assurant chaque fois des travaux un peu plus complexes, nourissant les espoirs de vivre un jour de sa passion. Et sa passion, c'est bien tout ce qui touche à l'information, et la télévision en particulier. En 1958, le magazine « 5 colonnes à la une » voit le jour. Un soir, en réaction à un reportage qu'il vient de voir, il décide d'écrire au responsable Pierre Lazareff : deux mois plus tard, il est invité à Paris pour assister à une projection de travail, de laquelle il ressort avec l'intime conviction que ce seront bientôt ses images que l'on verra sur les écrans de la salle de montage.

Quelques temps plus tard, alors que l'un de ses amis est engagé comme assistant sur le tournage du « Jour le plus long  », Michel Parbot a l'idée de se faire engager comme figurant et de réaliser un reportage sur le tournage du film pour le magazine « 5 colonnes à la une ». Se faisant passer pour un grand reporter, il téléphone directement à la Twentieth Century Fox et expose son projet qui est accépté. Il démissionne donc de son cabinet d'architecte et se rend à Ostende. Il commence à tourner quelques images lorsqu'une équipe concurrente de « 5 colonnes à la une  » débarque. Heureusement pour Michel Parbot, le cameramen, victime d'une rage de dents ne peut assurer sa fonction. Jean-Christophe Averty, le réalisateur, lui demande donc ses premières images qui seront utilisées dans un premier reportage et à la fin duquel son nom apparaitra pour la premiere fois au générique. Suite à cela, il devient le seul reporter-cameramen autorisé à filmer sur les plateaux. Cela représente l'avantage d'une diffusion internationale et la chance de se faire connaître de la plupart des télévisions européennes.
En juin 1962, il décide de devenir reporter indépendant. Par chance, l'agence United Press International lui propose de se rendre en Algérie comme envoyé sécial. Là bas, il apprend sur le tas le métier de Journaliste reporter, les difficultés d'obtenir des informations, les situations critiques, mais il garde toujours une volonté et une motivation exceptionnelle. A son retour, il s'associe aux journalistes de l'agence Dalmas. Les reportages s'enchaînent  : la traversée de la manche en parachute assentionnel, Cuba trois ans après la révolution marxiste, ce qui lui vaut d'obtenir sa carte de presse. Il est ensuite embauché comme cameramen pour le Journal télévisé et part immédiatement courvri les heures qui suivent l'assassinat du président Kennedy.
A partir de 1967, c'est le début d'une série de reportages de guerre qu'il effectuera avec son confrère et ami Michel Honorin. Ils iront au VietNam, au Moyen-Orient ou encore au Congo. En 1968, il quitte la télévision française et propose à une autre agence, un reportage sur le mouvement de libération de la Guinée portugaise. Cependant, dégoûté par les horreurs de la guerre, il décide de se réadapter à filmer des choses vivantes. Il se rend en Australie ou au nord du cercle polaire pour réaliser une série de quatre émissions destinées aux programmes jeunesse d'Antenne 2.
Devenu réalisateur indépendant, il tourne d'autres reportages pour l'emission Panorama. Ilréalise également un de ses vieux rêve en tournant aux USA un reportage sur le rêve américain.
En 1974, il crée avec Hubert Henrotte l'agence Sygma-télévision A la fin des années 1970, il commence «  Un journal de Californie. », une émission mensuelle qui propose de suivre l'évolution sociale et technologique du pays. On lui proposera aussi de réaliser un long-métrage romancé sur la vie d'Uri Geller, mais le projet sera vite abandonné.
En 1983, l'agence Sygma lui paye un « camescope », le premier importé en France. Michel Parbot part alors pour Grenade où, seul journaliste resté sur l'île avant l'interdiction des Etats -Unis de laisser la presse pénétrer sur le site, il assiste au débarquement des troupes américaines. Ses images vont faire le tour du monde et faire connaître le nom de Michel Parbot. D'autre part, c'est grâce à lui que naît un nouveau genre de journalisme qui correspond à l'invention des caméras légères (les betacam) permettant à une seule personne de capter à la fois les images et le son. C'est une véritable révolution et l'apparition du métier de journaliste reporter d'image comme travailleur indépendant. Michel Parbot continuera à parcourir le monde, réalisant de nombreux reportages pour la télévision.
Il publie en 1992 un ouvrage racontant son expérience, « Camera-reporter », gardant toujours à l'esprit que «  l'image la plus signifiante c'est celle que l'on a arrachée, pas celle qui nous a été donnée sur un plateau  ».

Filmographie :
Réalisation
1962 : Cuba 63
1965 : Starlettes
1968 : 12 jours au Vietnam
1970 : Journal de Californie
1970 : entretien en exclusivité mondiale du premier ministre Zhou Enlai
1975 : Oh ! America
1976 : Le journal de Getulio ( mini-série TV )
1979 : 007 à Rio
1981 : à propos de la « Guerre du Feu »
1981 : Dans quelques instants
1983 : Sardou, vivant
1987 : Interview clandestine de Lech Walesa
1992 : Qui a tué Martin Luther King ?
Technicien :
1980 : SPFX l' Empire contre-attaque
1982 : La guerre du feu 
Scénariste :
1975 : Oh ! America
1981 : Dans quelques instants
Directeur de la photographie :
1976 : Close up
1977 : Dominique Sanda ou le rêve éveillé
Acteur :
1967 : Vivre pour vivre

Filmographie de Michel Parbot

  • 1
    Vivre pour vivre
    Taux de satisfaction de la communauté
    55%
    un film de Claude Lelouch
    Dans les années 60, un reporter habitué à voyager dans des pays en guerre profite de ses absences pour avoir des maîtresses. Un jour, il rencontre Candice dont il tombe tout de sui...
    2h10
    Ma note :

Avis sur les films de Michel Parbot

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