Il fonde en 1927 la section française du bureau international d'éducation à Genève. Il participe cette même année au congrès de la Ligue internationale pour l'éducation nouvelle et y fait la connaissance du pédagogue tchèque Frantisek Bakulé. En 1932, le ministère français de l'instruction publique le charge d'une mission en Europe centrale : Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie, Hongrie, Pologne, aux fins d'étudier les nouvelles méthodes pédagogiques en usage dans ces différents pays. À Prague, il retrouve Frantisek Bakule, qui lui fait découvrir son expérience pédagogique auprès d'enfants handicapés physiques ou victimes de la Première Guerre mondiale. Les enfants sont actifs, autonomes, ouverts au monde et gèrent leur temps et leurs activités : le livre, la musique, le dessin, les travaux manuels et le sport ont une place aussi importante que les matières traditionnelles de la scolarité. Paul Faucher fait connaître en France son oeuvre en 1929, et entendre la chorale et le spectacle de marionnettes des enfants de son institut. Paul Faucher rencontre à l'institut une collaboratrice de Bakule: Lida Durdikova qui deviendra sa femme en 1933. Vers 1932, il s'intéresse à la littérature enfantine et élabore ses premiers albums avec la collaboration de sa femme. Sous le nom de "Père Castor" (symbole d'un programme constructif), il se met au travail avec une équipe de collaborateurs qui voulurent bien partager ses manières de voir. Son travail de recherche se poursuit tant bien que mal pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1946, après la parution d'une centaine d'albums, Paul Faucher ouvre le Centre de recherche biblio-pédagogique de l'Atelier du Père Castor et, l'année suivante, l'École du père Castor. En 1954, l'école compte une cinquantaine d'enfants. Elle pratique une pédagogie active où la musique et l'éducation par le mouvement tiennent une place importante. Elle est le champ d'application des travaux de l'atelier : les enfants de l'école sont les premiers lecteurs des albums du père Castor. Ils bénéficient également de la richesse du matériel pédagogique issu de l'atelier : découpages, jeux de logique, de classements, constructions géométriques etc. En 1961, l'école, qui accueille alors cent quarante enfants, demande un contrat simple à l'éducation nationale. Mais la demande n'aboutit pas, et les maladies successives de la directrice Germaine Girard, puis de Paul Faucher mettent fin à l'école. Un groupe de parents et d'enseignantes ne pourront se résigner à cette fermeture, et se constituent en association pour créer une école dans le même esprit : l'École nouvelle d'Antony. Après la disparition de Paul Faucher en 1967, c'est son fils François Faucher qui reprendra la collection du Père Castor.
Xavier et son frère, Jacques, vivent à la campagne dans un pays fait de gorges, de plateaux et d'étendues immenses. Une nature généreuse et bienveillante qui contraste avec leur qu...
En 1992, lors du Sommet de la terre de Rio, Severn Cullis-Suzuki, âgée de 12 ans, interpelle les dirigeants du monde entier sur la situation humanitaire et écologique de la Terre. ...
“ Sa grande vitalité doit autant au jeu brut et fougueux des enfants qu'à la manière dont le réalisateur exalte la nature autour d'eux. ”— Telerama26 mars 2013
“ "Le Diable dans la peau" est un film sensible, une échappée belle et simple, entre "La rentrée des classes" de Rozier et "A.I." de Spielberg ”— cinematraque27 mars 2013