Cela rappelle comment la pauvre Lucy s'était faite gruger par les inscriptions loufoques en chinois sur les murs de sa cellule. Sauf qu'ici l'anecdote prend une tournure plus politique. Pour le deuxième épisode de sa cinquième saison, la série Homeland a fait appel à des graffeurs, chargés de tagger des murs pour apporter un supplément d'authenticité à un camp de réfugiés syriens, reconstitué pour les besoins du tournage. Personne ne lisant l'arabe, les artistes en ont profité pour écrire dans leur langue « Homeland est raciste », « Homeland, c'est du flan » ou « Ce programme ne représente pas le point de vue des artistes ». Au moins la première inscription est passée à la télé. Les graffeurs ont pris cette initiative afin de protester contre une série qui, selon eux, « perpétue de dangereux stérotypes » en « réduisant toute une région du monde à une farce, à coup de représentations grossières là pour servir un récit de propagande politique ». (Source : The Guardian)