La science-fiction est un genre délicat, justement parce qu'il inclut le mot "science". Et c'est toujours la même rengaine : à chaque nouvelle épopée spatiale sur grand écran, on interroge sa faisabilité et sa cohérence avec l'existant et le possible. Il suffit d'observer le nombre d'experts interrogés au moment de la sortie de Gravity ou d'Interstellar. Une relation avec le rationnel devenue telle qu'aujourd'hui les réalisateurs se doivent de travailler en étroite collaboration avec les astronautes et scientifiques de la NASA pour préparer leur film. C'est le cas de Seul sur Mars, le nouveau film de Ridley Scott avec Matt Damon. Sauf que cette fois, l'agence spatiale en fait également un outil de promotion : mercredi dernier, en marge de la présentation de la bande-annonce officielle du film, celle-ci a organisé une projection des 50 premières minutes du film, en présence de Ridley Scott, Matt Damon et de deux membres de la NASA. L'occasion pour eux de rappeler que la technologie utilisée dans le film existe réellement à 100%, et de présenter le film comme une sorte de publicitié pour un futur vrai voyage sur Mars d'ici une vingtaine d'années. L'auteur du livre dont est adapté le film s'est même dit surpris de « l'avancée des technologies de la NASA, bien supérieure à la fiction ». Si ce voyage se concrétise un jour, espérons tout de même que la fiction ne rattrape pas trop la réalité, et qu'ils ne perdent pas un de leurs astronautes sur la planète rouge. (Source : mnn)