Les premières micro-critiques, publiées en mai dernier, vibraient d’émotion. « Ce film est une bombe, une bombe de 2h20, qui ne cesse d'exploser, et même encore après… encore après… après... toujours » promettait @8JAD8 depuis la Croisette. « Crier, rugir sur tous les toits qu'il faut s'accrocher à la vie : le cœur bat à 1000 à l'heure, jusqu'aux larmes. L'amour à mort » lâchait @theolecarrie, bouleversé. « S'attaquant au fléau du SIDA, Robin Campillo livre un film militant et poignant, à la fois réaliste et lyrique. On claque des doigts » annonçait @Sushi_Overdose, en référence à ce qui remplace les applaudissements dans les réunions Act Up visibles dans le film. Invitée à pronostiquer la Palme d’Or 2017, la communauté Télérama-Vodkaster votait pour 120 battements par minute. Ce plébiscite n’a pas forcé le destin puisque le long-métrage de Campillo a finalement reçu le Grand Prix, mais les attentes étaient bien là, et elles étaient grandes. Elles n’ont pas été déçues. « Sur la piste de danse, une poussière de toi. Un virus en transe, une figure décadente. J'ai le cœur malade, infecté d'un chagrin enamouré » écrit @Sanium, lyrique. « Ferveur du collectif, unicité de l'individu : devant l'écran, on vit plus encore qu'on ne regarde 120 battements par minute, le cœur sec, les yeux remplis de larmes » promet le bien nommé @A_Nos_Amours. « Chaque minute compte. Au final, des minutes d’une telle intensité, il y en aura eu 140 dans ce film. Pour les battements, faites le calcul » déclare @CourteFocale. On a fait le calcul pour vous : cela donne 78 % de taux de satisfaction auprès de la communauté Télérama-Vodkaster et c’est beaucoup.
Le choix de la communauté est mis à disposition des internautes de Télérama.