Sa réputation était faite depuis sa présentation en Compétition à Cannes, en mai dernier. Ni la concurrence de Mother ! – qui fait le yo-yo au sein du classement des sorties de la semaine, au gré de micro-critiques très tranchées dans un sens ou l’autre – ni celle du Redoutable – concurrent cannois lui aussi, apprécié sans pour autant soulever l’enthousiasme – n’ont eu d’effet : Good Time n’a rien perdu de son pouvoir de séduction. Cette fuite en avant d’un homme, résolu à faire sortir son frère de prison après un braquage raté, vaut pour son ton et son atmosphère. « Un thriller redoutable nous plongeant au cœur d'une nuit à la limite du psychédélique. Mais le mieux, c'est toute l'humanité qui s'en dégage » écrit @DonFlo. « Manège old school en marche, Good Time convoque des références esthétiques cultes pour les utiliser efficacement: Pattinson, synthé, néon » synthétise @theolecarrie. « Une nuit de chien : de Lumet à Refn en passant par Scorsese, les Safdie assurent un spectacle constant sans forcément dépasser leurs modèles » prévient @A_Nos_Amours. Pas facile de dépasser de telles références, mais Benny et Joshua Safdie ont un atout qui ne doit rien à personne : leur acteur principal, sur lequel tout le monde tombe d’accord. « Dans un trip viscéral et hallucinogène, un Robert Pattinson habité risque sa peau par amour de son frère autiste. Ahurissant » résume @Sushi_Overdose. « Odyssée tordue à travers l’enfer nocturne de New York où une caméra maniaque suit à la trace un braqueur chaud (Pattinson) qui brûle l’écran » décrit @georges.b1. « Lorsque le jour revient enfin, Robert Pattinson prouve qu'il est un très grand acteur. Film haletant, effréné et imprévisible. Grand moment » s’enthousiasme @PerleOuNavet. « Plongée viscérale dans une nuit noire haute en couleurs. Pattinson au sommet, BO transcendante et réalisation maitrisée sous acide. Claque. Culte » renchérit @flobannion. Si vous n’avez pas peur pour vos joues, Good Time est le film à voir ce week-end.
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