Il y a du choix cette semaine, comme en témoigne l’accueil globalement positif réservé à la plupart des nouveautés. Fort d’un joli taux de satisfaction, malgré un petit nombre d’avis, Taxi Sofia convainc celles et ceux qui ont la curiosité de le découvrir. « Inégale, la proposition de Komandarev parvient pourtant à dresser un portrait peu amène d'un pays exsangue, livré à la gangue des jours à venir » écrit @Buster. Numéro Une n’est pas en reste. « Malgré les scories de ce grand « film à sujet », le parti-pris de la fragilité de l'héroïne (superbe Devos) faite toute la force de Numéro Une » constate @A_Nos_Amours. Et L’Atelier trouve également des soutiens. « Cantet excelle toujours quand il s'agit de capter la notion d'individu au sein d'un collectif. Il offre à Marina Foïs un très beau rôle » assure @TheRedShoes. Dans ce contexte positif, Detroit tire son épingle du jeu grâce au bon équilibre entre le nombre de ses micro-critiques et son taux de satisfaction. « Violent, alarmant, vrai, révoltant. Kathryn Bigelow relate un moment de l'histoire, du passé, qui malheureusement, est toujours d'actualité » constate @DeadSpekss. « Maîtrise totale de la tension au cinéma. Comme si nous étions aussi dans ce motel ce soir là. On en ressort marqué, indigné, révolté » ajoute @epicot. « Plus que jamais, Bigelow est allée à la frontière du visuellement supportable. Detroit est un cauchemar qu'il est nécessaire d'affronter » prévient @Zepequeno. Si tout le monde s’accorde sur le bien-fondé du film, le reste semble davantage sujet à caution. « Etude de cas brute et directe, Detroit expose, saisit, mais manque de dimensions à vouloir davantage coller à son sujet qu'à ses hommes » regrette @jujulcactus. « Si le constat sombre du film est plutôt fort, l'impact est réduit par un scénario mécanique et une mise en scène pas toujours appropriée » concède @Vine. Si vous hésitez entre toutes ces fictions, un outsider peut vous convaincre : Ouvrir la voix, documentaire d’Amandine Gay, lui aussi d’actualité. « Des femmes à qui on a toujours ordonné de se cacher prennent enfin la parole et livrent une leçon d'histoire, de politique, d'humanité » résume @tomsias.
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