Todd Haynes ne dispose pas d’un gros contingent de fans sur Télérama-Vodkaster, mais ça n’empêche pas ses longs-métrages d’être toujours bien accueillis. Après Carol, Le Musée des merveilles ne déroge pas à la règle. L’histoire de cette fille du passé et de ce garçon du présent, chacun poursuivant son but, l’une de son actrice préférée, l’autre de son père, convainc une large majorité. « La quête des enfants n’est pas qu’une joyeuse aventure mais une réelle fuite en avant pour échapper à leur malaise. Le final est magnifique » promet @AbusDeCine. « Un conte-épopée réussi, sans lourdeur grâce à sa BO qui nous transporte sans mal dans l'ambiance enchanteresse du musée des Merveilles » écrit @Obiterdictum. « La mise en scène de Todd Haynes modèle un audacieux et cinéphile portrait de l'enfance. Le monde entier est une maquette » constate @YLS. « Le film m'a rappelé quand, petit, je faisais des salles de musées et des thèmes de parc d'attraction avec mes Legos et Playmobil » précise @alexandremathis, pris d’une bouffée de nostalgie, contrairement à @DickAutoMe. « Comme son titre l'indique, accumulation de choses entre poussière, kitsch et nostalgie qui emporte une curiosité polie mais indifférente » regrette celui-ci. « La magie opère quand Haynes conte son histoire par la force des images, mais quand vient le temps d'installer le dialogue, l'émotion se meurt » déplore @TheRedShoes. « L'interprétation est solide, il y a de belles idées de mise en scène, mais l'intrigue manque un peu de surprise pour vraiment m'émerveiller » ajoute @Vine. Des défauts ? Peut-être. Une absence d’émerveillement ? Pas forcément. « Haynes bâtit son conte sur l'enfance, qui, malgré un mélange de styles et d'influences un peu brouillon, réussit à émerveiller» assure @FJaouen51. « Un conte dickensien, spielbergien, bayonaien et andersonien d'une délicatesse inouïe » résume @Piwi, avec quelques néologismes citant ce qui se fait vraisemblablement de mieux en matière de merveilleux enfantin.
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