Il épouse en premières noces Benoîte Groult, écrivaine, avec laquelle il aura deux enfants : Blandine, attachée de presse chez Phébus, et Lison, marquetiste de paille selon les plus anciennes traditions. Il épouse en deuxièmes noces
Jacqueline Joubert, présentatrice de télévision, dont il aura un fils,
Antoine, animateur de radio-télévision, acteur et metteur en scène. Puis, en troisièmes noces, le 25 décembre 1967 à Cambia (Corse), Anne-Marie Carmentrez, avec laquelle il aura deux enfants : Marie et Pierre (ce dernier est réalisateur et animateur de radio-télévision).
Après avoir été jusqu'en 1936 au Caousou, collège de jésuites de Toulouse, il entre à la Faculté de droit, où il obtiendra sa licence en 1939.
Mobilisé fin 1939, il est en juin 1940 EOR à Saint-Maixent et participe avec les Cadets de Saumur aux derniers combats sur la Loire.
En 1945, il devient correspondant de La Voix de l'Amérique attaché à la RTF. Puis il participe à Ce Soir en France, première émission d'actualité et devient correspondant de Radio Sottens. Il collabore aussi aux Actualités de Paris, magazine quotidien d'un style nouveau, sur RDF.
De 1948 à 1951, il participe aux Expéditions Polaires Françaises au Groenland avec Paul-Émile Victor.
En 1949, il fait ses débuts à la télévision avec
Pierre Sabbagh et Jacques Sallebert. Ensemble, ils créent le premier journal télévisé.
Pierre Tchernia et
Claude Darget les rejoignent.
En 1952, il choisit d'être free lance, c'est-à-dire de reprendre sa liberté vis-à-vis de la radio d'état, pour travailler dans la presse écrite, notamment à Paris Match, et dans les radio privées comme Europe 1. Il effectue un reportage en Amazonie sur la trace des chercheurs d'or et à la rencontre d'Edgard Maufrais qui recherche inlassablement son fils, le jeune explorateur Raymond Maufrais disparu en Guyane en 1950.
En 1953, il est choisi par Marcel Bleustein-Blanchet pour travailler chez Publicis et pour créer à Casablanca la TELMA, première télévision privée marocaine.
En 1956, il tourne à Tahiti Tahiti ou la joie de vivre, film de Bernard Borderie. De 1959 à 1961, il retrouve ses activités à Europe 1, Paris Match à qui il remet de grands reportages. On le retrouve également au théâtre où il interprète Le Fils d'Achille avec
Maria Mauban.
De 1962 à 1963, il s'installe avec son chien Eder dans une île déserte des Marquises, Eiao, et rend compte chaque jour, sur l'antenne de la radio française, de sa solitude absolue.
De 1964 à 1966, il présente le journal télévisé de l'ORTF avant de prendre à nouveau sa liberté de par le monde. Il revient une fois de plus à la radio en 1967 en animant quotidiennement l'antenne d'RTL de 9 h à 12 h 30 jusqu'en 1969. Puis dès 1970, et pendant 3 ans, il anime Le Coeur et la Raison sur les ondes de Radio Monte Carlo. Dans le même temps, en 1971, il est responsable du Service des sports de la Première Chaïne qui deviendra TF1 en 1975.
En 1975, on le retrouve au théâtre dans Comédie pour un meurtre.
En 1983, il choisit de vivre à La Rochelle avec sa femme Anne-Marie et ses deux derniers enfants, Marie et Pierre.
En juin 1988 et en juillet 1990, Georges de Caunes s'installe quinze jours dans une cage du Zoo de la Palmyre, sous l'étiquette Homo sapiens, pour y observer les humains avec les yeux des animaux.
- Georges de Caunes l'Aventurier de Vincent Rousset chez Ramsay, 2006