Issu de l'aristocratie du Bengale Oriental, Ghatak est obligé de subir l'exode vers Calcutta avec sa famille, à la Partition de 1947. Cet exil forcé marquera son œuvre profondément, matérialisé par la figure du fleuve. Après des études à l'université de Calcutta, Ritwik Ghatak fait du journalisme puis du théâtre avec l'Indian's People Theatre Association. Il traduit l'oeuvre de Bertolt Brecht en bengali. De cette époque, date également son adhésion aux idées communistes. Après avoir été l'assistant de Manoj Bhattacharya, il devient metteur en scène de cinéma.
Malgré sa volonté de « toucher le plus de gens possible », son idéalisme, son refus des compromis et son utilisation particulière des outils cinématographiques, ne lui amèneront pas le succès. Même en Occident, sa mise en scène, d'une culture indienne « pure », demeurera hermétique au public. Il mourra dans la plus grande pauvreté, alcoolique et tuberculeux. Toutefois, ses films font encore l'objet d'un culte de la part de nombreux jeunes cinéastes indiens. N'oublions pas non plus que Ritwik Ghatak fut, en 1966-67, directeur du Film and Television Institute of India et qu'il dispensa un enseignement fort peu conformiste, dont restèrent marqués certains de ses élèves, tels Mani Kaul et Kûmar Śhahani.
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“ Très belles images, narration lente, musique soporifique. Les nombreuses mesquineries et rares résistances de quand on est en mode survie. ”— ilmra16 octobre 2015