“ La rencontre de deux génies dans une symphonie de gestes maîtrisés et d'une sobriété calculée. Rien en trop, puisque tout a été réglé avant. ”— Torrebenn21 avril 2016
“ Filmer Karajan quelques années à peine après son Enfer donne à Clouzot un aperçu de ce qui lui a manqué : une emprise absolue sur une oeuvre ”— Torrebenn 5 novembre 2017
“ L'ampleur des gestes aériens de Karajan ne trouve d'alter-ego que dans l'application méticuleuse de Clouzot le filmant, libre comme l'Art. ”— Torrebenn27 novembre 2017
“ Karajan plaque son germanisme minutieux à l'orientalisme enfiévré de la Mitteleuropa de Yehudi Menuhin. Au service de Dieu Mozart, l'Unique. ”— Torrebenn27 novembre 2017
commentaire modéré
Ha oui, je ne soupçonnais pas que Clouzot avait filmé autant de concerts classiques, un amoureux de musique, et d'art tout court ce cher H.G.
commentaire modéré@jenanaipa@gaugamelle En fait, cette série est l'aboutissement de la frustration de Clouzot à ne pas avoir pu mener à bien son projet dantesque pour "L'Enfer". Il s'est tourné vers un autre perfectionniste, un autre génie, afin de mettre (à mon avis) en miroir et en perspective ses propres obsessions, ses propres délires artistiques.
Du genre : "Je ne réussis pas à dire ce que je veux dire, mais comment d'autres sont capables de le faire ?"
Et cette rencontre avec von Karajan (un autre vilipendé de la période 1933-1945, tout comme Clouzot, mais à un niveau plus violent et je pense plus "mérité") est sublime, c'est magnifique, inégalé, précieux ...
Du genre : "Je ne réussis pas à dire ce que je veux dire, mais comment d'autres sont capables de le faire ?"
Et cette rencontre avec von Karajan (un autre vilipendé de la période 1933-1945, tout comme Clouzot, mais à un niveau plus violent et je pense plus "mérité") est sublime, c'est magnifique, inégalé, précieux ...