Ami de Paul Léautaud, il a longtemps hésité entre les carrières littéraire, picturale et théâtrale. Il publie d'abord son Journal sous le nom de Michel Balfort avec le titre Journal d'un homme de nulle part, . Il s'essaie au théâtre avant 1914 avec la troupe de
Jacques Copeau, il publie aussi au Mercure de France une nouvelle , Une mère, sous le nom de P.R. Carle . Engagé par Antoine à l'Odéon, il participe encore à des tournées avec
Sarah Bernhardt et interprète le rôle de Dmitri dans Les Frères Karamazov, adaptation de Jean Croué et
Jacques Copeau. Membre de la première troupe du Théâtre du Vieux-Colombier en 1913-1914, il n'en apprécie ni l'atmosphère ascétique ni les méthodes gymniques et devient après-guerre l'interprète de François Porché et Henry Bataille. Il s'oriente vers le cinéma, où il joue de grands seconds rôles, notamment en 1920 dans L'Homme du large de Marcel L'Herbier, d'après Un drame au bord de la mer d'Honoré de Balzac, et La Femme de nulle part sous la direction de Louis Delluc. Il tourne ensuite avec
Julien Duvivier, Jean Grémillon,
Abel Gance, Marc Allégret, Christian Jaque, mais il n'apprécie pas plus les contraintes du cinéma que celles du théâtre et gâche son talent dans des emplois routiniers.