La sexy dance de Salma Hayek dans Une nuit en enfer

Révélée par Robert Rodriguez, la bomba latina Salma Hayek expose les courbes envoutantes de son corps brulant qu'un python jaune orne avec adoration. Ca vaut bien Une nuit en enfer, vous ne trouvez pas ?

Lap Dance ou Striptease, dans le Sexy Mardi, on aime les tangibles déhanchements le temps d'une séquence musicale qui, même sortie de son contexte, reste incontestablement prenante. Jamie Lee Curtis a eu droit à son tour d'honneur, tout comme Rebecca Romijn dans Femme Fatale ou encore Vanessa Ferlito dans Boulevard de la mort. A présent, au tour de Salma Hayek d'entrer dans la danse. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la belle et sculpturale brunette ne fait pas les choses à moitié :

Road trip gore signé Robert Rodriguez, Une nuit en enfer suit la sanglante cavale de Richard (Quentin Tarantino) et Seth (George Clooney), deux frères qui, après avoir braqué, tué et kidnappé, cherchent à passer la frontière nord-américaine, direction le Mexique. Afin d'atteindre leur but sans encombre, les deux zigotos s'arrêtent dans un bar de routier, le Titty Twister, dans lequel ils doivent retrouver leur contact, Carlos (Cheech Martin).

C'est dans ce lugubre mastroquet que Satanico Pandemonium (Salma Hayek) démontre habilement ses talents de danseuse. Sur quelques accords grisants de Tito & Tarentula*, la sulfureuse créature ondule, se cambre sous le regard médusé d'une assistance frémissante, presque apeurée par tant de beauté. Ces trois minutes de sensualité à couper le souffle sont conclues par la dégustation d'une bière coulant dans le gosier de Richard/Quentin après s'être frayée un chemin sur le pied de la performeuse. Une petite fantaisie offerte par le réalisateur à son copain QT, fan des petits petons à ce qui paraît.

Il s'avère que la soirée se terminera plutôt mal pour Richard, voué à mourir sous les crocs de Satanico Pandemonium qui se révèle plus suceuse de sang qu'autre chose. Espérons pour lui que cela valait le coup... de pied.

*Chanson : Tito & Tarentula, "After Dark"